Le monde du travail en 2050

Guillaume Duhan
2 min readJun 29, 2019

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J’ai décidé d’imaginer de ce que pourra être le monde du travail en 2050. J’assume la naïveté totale de ce récit et les données totalement arbitraires. Cependant, j’ai voulu qu’il prenne racine dans les observations d’aujourd’hui, portant sur les transformations sociétales que nous avons vécu et que nous allons encore vivre, ainsi que de mon expérience personnelle et professionnelle. C’est donc une estimation à long terme de ce que pourra être la société, une vision probablement maladroite et risquée selon le lecteur mais tout à fait plausible selon moi.

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En 2050, nous n’avons plus besoin que tout le monde travaille.

La population, à 80%, a décidé de n’exercer aucune profession. Elle vit grâce au revenu universel, indexé sur le salaire minimum de croissance qui permet de se loger, de s’habiller et de se nourrir. Les activités n’ont absolument pas pour objectif de créer de la valeur économique mais plutôt de la valeur personnelle.

On peut décider de consacrer son temps au sport, à la spiritualité, à l’art ou aux voyages: il y a autant d’activités que de hobbies. Ce que l’on recherche avant tout, c’est l’accomplissement personnel, le plaisir plutôt que l’enrichissement qui n’est plus inégalitaire. Ce minimum de sécurité est assuré par une loi qui garantit le minimum de dignité et de droit à l’existence humaine.

Les 20% restants sont ceux qui ont fait le choix de travailler. Leur volonté commune est d’exercer une profession qu’ils ont choisi et qui leur apporte du plaisir, de la motivation et dont ils tirent un revenu supérieur au revenu universel. D’ailleurs, que leur activité soit croissante ou pas, ils gagnent au minimum le revenu universel, jouissent des mêmes droits que les 80% restants. La différence, c’est qu’ils prennent le « risque » de gagner un revenu supérieur en participant volontairement à l‘évolution de la société.

L’économie est assurée par l’automatisme généralisé financé par tous selon son revenu. La robotisation de l’industrie assure la production de tout ce dont l’homme a besoin: à l’inverse, elle assure le recyclage des ressources limitées de la planète dans un cycle harmonieux qui ne plonge pas l’humanité dans un compte-à-rebours inexorable vers l’extinction. L’humanité dans son ensemble a donc pris conscience que nous vivons dans un monde limité et a décidé de vivre raisonnablement.

Cette société et son industrie s’inscrivent dans un cycle auto-suffisant: elle s’entretient toute seule, se maintient, se répare et organise son évolution en toute autonomie sous la surveillance d’êtres humains qui ont décidé de mettre à l’abri l’humanité des besoins naturels, de la guerre et la mort prématurée de notre civilisation.

Guillaume Duhan

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